top of page
  • Icône Facebook noire
  • Icône Instagram noire

LA DOULEUR

  • Photo du rédacteur: La Plexusienne
    La Plexusienne
  • 2 févr. 2021
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 4 mai

Et voilà  ! Aujourd’hui, cela va faire un an que je ne prends plus de traitement contre la douleur  ! À cette occasion, j’ai voulu vous écrire un article sur ma grande copine  ! Car, effectivement, elle n’est plus mon ennemie. J’ai réussi à en faire une alliée  ! Comment ? En l'apprenant à connaître.


La douleur… J’avais peur d’en parler. D’en parler vraiment, dans son entièreté, sa complexité et tout ce qu’elle amène avec elle  : la peur, le repli sur soi, l’incompréhension, la perte de confiance, l’isolement.

En parler, c’est se souvenir aussi, et j’avais peur que ces souvenirs me créent une crise…

Pourquoi ai-je peur d’avoir mal  ? D’ailleurs, pourquoi ai-je mal  ? Ah oui, en fait, je sais pourquoi (j’ai beaucoup de chance, car, pour certains, il n’y a pas d’explications). Mais comment vais-je faire pour vivre toute ma vie avec ? Je ne veux pas prendre des médicaments, et en même temps je ne veux pas souffrir  !

Voilà ce que je me suis dit. Voilà ce que toute personne qui souffre de douleurs se dit et se demande.


Cet article a pour but de vous expliquer et de définir les différents types de douleurs, puis de vous donner des pistes et méthodes afin de vous soulager (je fais le souhait de parler seulement de méthodes alternatives ici). Ensuite, je vous donnerai des idées de questions à vous poser afin de mieux comprendre votre douleur. Et pour finir, j’essaierai de vous expliquer pourquoi parler de la douleur est important.


Allez, c’est parti  ! Attention, accrochez vos tripes  !


A. LES DIFFÉRENTS TYPES DE DOULEUR


Il faut dissocier la douleur aiguë de la douleur chronique  :


1. La douleur aiguë

· Elle est due à un choc, à une brûlure, à une coupure. L’information monte au cerveau. Ici, la douleur a un rôle physiologique, elle informe d’un danger et donc nous protège. C’est primitif  ! Par exemple  : le feu brûle  ? «  Salut, j’ai sept ans et j’ai pas envie d’écouter papa/maman, du coup je teste, j’ai mal, je sais maintenant qu’il peut être dangereux  » (bon, ça ne veut pas dire que j’écouterai plus papa/maman).


2. La douleur chronique

On parlera de douleur chronique si cette dernière s’installe plus de trois mois. Il existe différents types de douleur chronique qui se distinguent en fonction de leurs origines et de leurs symptômes.


· Douleurs nociceptives (ou dites inflammatoires)  : c’est une douleur qui résulte d’un coup, d’une fracture ou d’un pincement, c’est une douleur inflammatoire centrée sur les muscles, les articulations ou les tissus. Cette douleur est aussi liée à des maladies telles que la lombalgie ou le rhumatisme.


· Douleurs neuropathiques  : c’est une douleur liée à des lésions des nerfs, de la moelle épinière ou du cerveau. Les causes sont très diverses… Diabète, zona, AVC, sclérose en plaques, section d’un nerf, lésion traumatique de la moelle épinière… (Et là, vous vous dites «  ah oui, oui, je connais  !  » Moi aussi, je vous rassure  !) Et c’est parti pour une déclinaison de douleur sous formes de décharges électriques, de démangeaisons, de fourmillements, de sensations de brûlure (genre je crois être sûr de savoir ce que mettre sa main dans une friteuse, en route depuis des jours, veut dire, et vous  ?).


· Douleurs projetées/fantômes  : une douleur projetée est par exemple une douleur au bras provoquée par un infarctus. Cette douleur est due à l’interaction entre les organes touchés et le reste du corps. Les douleurs fantômes, quant à elles, sont le résultat d’une amputation. Le membre n’est plus présent, mais la partie du cerveau qui le contrôlait est toujours existante et en pleine forme  ! « Comment ça, tes yeux me disent qu’ils ne voient plus ton bras ? » Attends, tu vas voir  ! Le cerveau que je suis déteste ce genre de blague  ! je vais t’envoyer du courant électrique (douleurs) et il va réapparaitre  !  ».


· Douleurs dysfonctionnelles  : ce sont toutes les douleurs que l’on n’arrive pas à classer dans les autres catégories, c’est-à-dire qu'elles n'ont pas pu être expliquées par des investigations médicales poussées. Ces douleurs très diffuses se déclarent en cas de syndrome du côlon irritable ou bien encore de fibromyalgie.

Maintenant que je vous ai présenté les différents types de douleur, on va passer aux techniques pour soulager ces dernières  !


B. LES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE MAÎTRISE DE LA DOULEUR


Mes amis, il est important de savoir qu’ici (oui, je vais me répéter, c’est important) je ne vous parlerai pas de traitements médicamenteux, quels qu’ils soient  ! La raison la plus évidente est que je ne suis pas médecin. Je vais vous faire une liste de techniques diverses et très variées qui sont un excellent complément avec ou sans traitement.

Je me dois tout de même de vous informer (si vous ne le saviez déjà) qu’il existe des centres antidouleur, des établissements médico-sociaux, des hôpitaux et des centres de rééducation qui proposent leurs propres approches de la douleur. N’hésitez pas à vous renseigner auprès d’eux si besoin  !

Beaucoup des méthodes que je vais vous présenter sont reconnues par le monde scientifique conventionnel pour leurs bienfaits. Et pour d’autres, ce sera votre ressenti qui vous guidera.

Et c’est parti, voici  :


· L’acupuncture  : elle consiste à stimuler des zones de l’épiderme grâce à des aiguilles et à faire circuler l’énergie en les positionnant sur des points précis. Elle est particulièrement indiquée en cas de douleurs chroniques.


· L’aromathérapie  : elle consiste à masser les zones du corps douloureuses avec des huiles essentielles. Ces dernières, en plus des types de massages, détendent les muscles. Cette pratique est très conseillée pour les personnes qui ne peuvent pas bouger leurs membres (que ce soit pour une durée indéterminée ou temporaire).


· L’auriculothérapie  : c’est une pratique alternative qui consiste à appliquer des aiguilles sur différents points de l’oreille. Pourquoi  ? Car il existe une correspondance nerveuse entre le pavillon de l’oreille et les organes. Elle serait particulièrement efficace dans la prise en charge des douleurs neuropathiques.


· L’hypnose  : elle consiste à placer la personne dans un état modifié de conscience, c’est à ce moment que le lâcher-prise intervient. La personne se déconnecte de son corps et donc de sa douleur  ! À travers cette médecine alternative, le patient apprend à son cerveau à modifier son approche de son corps.


· La méditation  : C’est une pratique qui consiste à mettre son attention sur son souffle, ses émotions ou encore ses sensations corporelles, sans jugement. L’entrainement à l’observation de soi, sans essayer de comprendre, mais simplement en acceptant ce qui est tel que c’est, permet de prendre du recul sur des situations ou des états d’esprit dans lesquels la douleur peut nous mettre. Elle est, pour moi, la pratique fondamentale pour apprendre à gérer sa douleur.


· La bouillotte (ou patch chauffant)  : Eh oui, tout simplement  ! Personnellement, le froid me crée des douleurs terribles… Mettre du chaud permet de détendre les muscles et les nerfs  ! Les tensions créent des douleurs et la douleur crée des tensions  ! Saloperie de cercle vicieux  !

Voilà une présentation des différentes techniques de gestion de la douleur, reconnues dans le monde du handicap.

Il en existe bien d’autres, mais attention aux vendeurs de rêves  ! Avoir mal à chaque seconde transforme une personne  : de la forme de son visage au tréfonds de son âme. Des gourous trouveront vite la faille d’une personne en détresse et, progressivement, l’éloigneront de sa famille, de ses amis, de ses équipes thérapeutiques, et vous connaissez la suite.

Il est important d’être accompagné par un proche en qui vous avez confiance et à qui vous pouvez parler sans crainte  ! Car la première étape pour accepter la douleur et s’en détacher, c’est d’en parler.

Premièrement, en parler aux soignants, afin de traiter au mieux vos douleurs, car il n’y a que vous qui pourrez expliquer ce que vous ressentez. Et là, vous vous dites : «  comment décrire la douleur que je ressens  ?  ». Pour ce faire, demandez-vous  :


· À quel endroit ai-je mal  ?

· La douleur est localisée ou diffuse  ?

· Comment est-elle apparue  ? (Brusquement, progressivement

· Qu’est-ce que je ressens ? (Piqûres, brû

· Quelle est l’intensité  ? (Légère, forte)

· Mon sommeil, mon appétit, mon moral sont-ils atteints ?

· Y a-t-il des conséquences dans ma vie quotidienne  ?

· Existe-t-il des moments de répit  ? ( Si oui, lesquels, combien de temps  ?)


Grâce aux réponses à ces questions, vous faites un premier bilan qui vous permettra de mieux comprendre votre/vos douleur(s) et ainsi de mieux les expliquer.

Deuxièmement, une fois que vous avez répondu (auprès de vous-même ou à votre médecin) à ces questions, il faut en parler à votre entourage. Pourquoi  ? Parce que ça fait aussi partie de l’étape d’acceptation et de la prise de recul. Malheureusement, certains (beaucoup) ne vous comprendront pas, voire ne vous croiront pas. Peu importe  ! Avoir mal n’est pas contagieux, vous le savez, alors expliquez-le  ! Parfois, vous devrez rentrer dans les détails, mettre vos tripes sur la table pour être entendu.

Il se peut également que ce soit vous qui ayez peur d’être jugé, de déranger ou encore que vous ayez peur de ne pas être écouté. J’ai envie de vous dire «  la peur n’évite pas le danger  ». L’important est que les autres sachent.

Qu’ils sachent aussi pour mieux vous comprendre  !

Si vous ne parlez pas, ils ne pourront pas deviner. Exemple  : vous avez mal, vous êtes de mauvaise humeur, qu’allez-vous dire à votre entourage qui s’inquiète  ? « Mêle-toi de ce qui te regarde  !  » sous prétexte de quoi  ? Et c’est comme ça qu’on s’éloigne les uns des autres.

Donc non, on n’envoie pas bouler les autres, on explique. Exemple  : vous avez mal, vous êtes de mauvaise humeur et vous dites «  J’ai mes douleurs aujourd’hui, je ne suis pas au top de ma forme là, donc si tu me trouves de mauvaise humeur, c’est à cause de ça.  ». Et là, votre entourage va être au courant qu’il n’y a pas de problème entre vous et lui, ce qui va le rassurer.

Car oui, c’est important de savoir rassurer les personnes qui nous entourent, même si on est au bout de sa vie à cause de la douleur  ! Quand vous avez la chance d’être entouré de gens qui ont votre bien-être pour intérêt, sachez les garder près de vous. Et pour ce faire, il faut communiquer  !

Point.

À partir du moment où cette étape «  communication  » est franchie, votre cerveau vous dira  : «  Purée, merci  !  » J’ai ça en moins à penser  ! Franchement, pourquoi se prendre la tête avec le regard ou le jugement des autres  ? ? J’ai déjà le tien sur toi-même à gérer, alors bon  !


La Plexusienne

Comments


bottom of page